domingo, 20 de janeiro de 2008



AVISO À NAVEGAÇÃO
LEITURA A NÃO PERDER


Vous mettez en garde, dans votre dernier livre, contre l'opposition grandissante à la mondialisation dans la population américaine. Est-ce un phénomène lié à la conjoncture ou plus profond ?
C'est bien plus profond. C'est un rejet d'un système certes très favorable, depuis de nombreuses années, au consommateur et à l'investisseur, mais qui, en contrepartie, dépouille le citoyen du contrôle d'une partie de sa vie et affaiblit la démocratie. Les Américains sont aujourd'hui inquiets pour leur emploi, pour leur assurance-santé, pour leur retraite, pour la valeur de leur maison.Ce que nous voyons aujourd'hui dans la campagne électorale présidentielle est un retour de bâton contre la mondialisation, le commerce international et l'immigration. C'est la première fois depuis la seconde guerre mondiale qu'aucun des deux partis n'a un candidat se disant favorable à une plus grande liberté du commerce. Nous voyons les prémices...
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